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De l'éthique dans notre pratique

  • Photo du rédacteur: Naoki San'
    Naoki San'
  • 25 sept. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 sept. 2024

À l'heure où les méthodes de soins naturels émergent progressivement dans les prises de conscience, les praticiens se multiplient dans diverses techniques, dont les termes sont encore abstraits pour la plupart des personnes non averties ou néophytes, perdues entres pratiques sérieuses et pratiques mystifiées.


S'agissant du domaine du mieux-être et de la santé, notre rôle de praticien est aussi de transmettre et promouvoir des clés apportant un mieux-être, en passant parfois par une approche plus pragmatique à travers des méthodes simples et concrètes facilitant l'ouverture du ressenti.


Ce ressenti parfois immédiat, sans théorie ou explication préalable, encourage davantage la personne à constater, à s'ouvrir d'elle-même, à prendre conscience des bienfaits des capacités naturelles de son corps et de la puissance de son propre potentiel humain. À son rythme, elle dépassera progressivement certaines de ses croyances bloquantes ou limitantes (il s'agit là de termes utilisés en psychologie et non péjoratifs), bouleversant parfois sa pensée cartésienne.


En tant que praticien, plusieurs réflexions et une éthique doivent nous accompagner au quotidien, par respect pour notre pratique et pour celles et ceux qui nous offrent leur confiance.


Notre intention profonde doit véritablement être motivée par la volonté de prendre soin de l'humain, l'accompagner. Une évidence qui paraît... évidente... et pourtant... !


Une volonté de transmettre et promouvoir passe aussi par des actions bénévoles dans certaines situations, offrant un peu de notre temps à des groupes de personnes à titre préventif.


Travailler autant que possible à maintenir nos acquis, élargir nos connaissances et enrichir nos domaines de compétences, nous permet de rester en mouvement et d'en apprendre davantage sur les évolutions et les avancées des découvertes du corps humain.


Garder du bon sens, sans mettre d'égo dans notre pratique : si nous n'obtenons pas de résultats au bout de quelques séances, diriger son receveur/patient vers un autre praticien est un acte de bon sens et bienveillance, car notre objectif est de lui apporter un mieux-être le plus rapidement possible... sans y voir "un client que l'on perd" mais plutôt "un être humain que l'on encourage et que l'on accompagne vers le mieux". Prendre conscience de ses propres limites, permet d'orienter la personne vers d'autres domaines de compétences complémentaires pour les aspects qui ne sont plus de notre ressort : psychologues, ostéopathes, radiologues...


Comme le disait une amie justement psychologue "chacun amène sa pierre à l'édifice en se complétant et en se serrant les coudes".


Cet état d'esprit permet aussi de cultiver le "travailler ensemble" avec d'autres praticiens/partenaires/professionnels, dans une démarche de partage de connaissances et savoir-faire complémentaires et non compétiteurs, au fil des affinités de chacun... car il y a toujours de la place pour tout le monde et cela vaut pour divers corps de métiers.


Prendre soin de nous, de praticien à praticien, maintient une énergie la plus équilibrée possible pour être capables de prendre soin des autres.


Enfin, quels que soient les corps de métiers liés au mieux-être et à la santé, nous sommes des praticiens et accompagnants, en aucun cas des magiciens ! Il est important de rester humbles et modestes sans mystifier nos pratiques. Chacun(e) est libre et responsable de prendre soin de lui/d'elle comme il/elle l'entend et nous sommes tenus de respecter cela, sans imposer mais en gardant un esprit d'équipe avec notre receveur/patient car la progression n'est possible que dans un esprit de partage, si les deux font le job.


Étant praticienne en shiatsu, toutes ces valeurs nous sont enseignées au sein du CDRAM* qui propose des formations de qualité, incluant un vrai travail régulier, des apprentissages contrôlés et vérifiés, des examens complets et sérieux... Loin des formations où l'on devient praticien en 3 clicks et 1 validation !


Le shiatsu demande l'acquisition de vrais principes et bases théoriques, une vraie pratique régulière, l'étude de cas concrets et une réelle connaissance qui nécessite ces 3 ans d'apprentissage et d'investissement personnel...

Une fois l'examen de praticien/praticienne obtenu, le CDRAM* reste à votre écoute. Vous pouvez revoir les multiples techniques apprises en revenant gratuitement et à souhait aux cours des premières années pour ne pas perdre vos bases et acquis... 

Tout praticien ou praticienne peut continuer à se perfectionner et approfondir en participant aux Master Class une fois certifié(e)... car il y a toujours à découvrir et apprendre de l'être et du corps humain sur un plan holistique... vaste et passionnant sujet. Le tout au sein d'un état d'esprit de partage, humain et chaleureux. Tous les ingrédients pour découvrir cette extraordinaire pratique qu'est le shiatsu au sein d'une école basée sur de vraies valeurs, des valeurs saines et solides, où les actes sont en accord avec l'enseignement.


*Lien CDRAM :



NAOKI SAN'©

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